L’Environnement
La dégradation avancée de la faune et de la flore ainsi que la faible capacité de transformation des ressources existantes impactent considérablement la contribution du secteur de l’environnement à l’économie locale.
La commune dispose du service de l’environnement et de pépiniéristes privés pour la production de plants en vue de la restauration du couvert végétal. La capacité actuelle de production de 70 000 plants par an reste faible au regard des potentialités de la région et de la dégradation continue du couvert végétal.
Tableau 28 : pépinières existantes dans la commune
Localisation | Capacité de production (Nombre de plants) | Pépiniériste |
Sidéradougou | 60 000 | SDEDD |
Sidéradougou | 10 000 | Privé |
Source : SDEDD/Sidéradougou novembre 2014
Outre cette situation ci-dessus, il existe d’autres pépiniéristes privés qui produisent des plants dans la commune. Les activités de reboisement ont lieu au niveau des villages Bogoté, Bossié, Saganako, Kouendi et Doutié. Mais les superficies demeurent très faibles
Le tableau suivant fait le point des activités de reboisement dans la commune en 2014.
Tableau 29: Situation des activités de reboisement
Localisation | Superficie reboisée (ha) | Espèces utilisées |
Kouendi | 2 ha | Eucalyptus camaldulensis. |
Bogoté, Bossié, Saganako, Doutié | 5 ha | Gmelina arborea |
Total | 7 ha |
Source : SDEDD/Sidéradougou novembre 2014
En matière de foresterie la commune dispose de deux (2) forêts classées (forêts classées de Kongouko et de Gouandougou), et de forêts villageoises. Au niveau des forêts classées, Les produits forestiers non ligneux (PFNL) les plus exploités sont issus du néré, du karité, la liane et le miel. Aussi l’exploitation des PFNL constitue pour les femmes à travers des groupements les principales activités génératrices de revenus avec la transformation et la vente du beurre de karité, du miel et du soumbala.
Dans la commune, les principaux sites de carbonisation sont : Badé, Dérégoué, Gouandougou, Sampobin. Avec une capacité de production d’environ 40 000 quintaux de charbon de bois par an.
Quant à la chasse, elle est pratiquée par des chasseurs traditionnels (Dozos) en collaboration avec le SDEDD.