Relief, Sol, Climat
La commune rurale de Sidéradougou est située dans le domaine climatique tropical de type sud-soudanien qui est limité au nord par l’isohyète 1000 mm et au sud par l’isohyète 1200 mm. Les températures moyennes annuelles sont comprises entre 17°C et 36°C, soit une amplitude thermique de 19°C.
Ce type de climat est caractérisé par l’alternance de deux saisons bien distinctes : la saison des pluies qui dure cinq (5) mois (mai à septembre) et la saison sèche qui s’étend sur sept (7) mois (octobre à avril) de l’année. Sur le plan pluviométrique, la commune est relativement bien arrosée. Cependant, les pluies connaissent une mauvaise répartition dans le temps et dans l’espace ce qui n’est pas favorable à la production agricole. La pluviométrie moyenne établie sur les cinq (5) dernières années est de 1060,04 mm répartis sur 74 jours.
Le graphique suivant fait la situation des quantités d’eau tombées ainsi que le nombre de jours de pluie entre 2009 et 2013.
Figure 1: Pluviométrie dans la commune
Source : poste pluviométrique de Sidéradougou
La pluviométrie moyenne annuelle enregistrée au cours des cinq (5) dernières années est de 1060,02 mm avec une moyenne de 74,40 jours de pluie par an. Pour la période considérée, la hauteur maximale a été de 1230 mm en 72 jours, enregistrée en 2010. La hauteur minimale a été de 927,6 mm en 45 jours, enregistrée en 2009.
La commune rurale de Sidéradougou est relativement accidentée avec une altitude moyenne de 400m. On y rencontre sur le plan topographique deux unités : le plateau et la plaine qui est parcourue par plusieurs affluents de la Comoé et de la Bougouriba.
Les types de sols généralement rencontrés sont selon ORSTOM (in BUNASOL, 1985), des sols ferrugineux lessivés et peu lessivés sur matériaux sableux, argilo-sableux et argilo-limoneux qui sont sur le plan agronomique des sols de qualité moyenne à bonne pour des utilisations en arboriculture et s’adaptent aux différentes cultures (le mil, le sorgho, le voandzou, le niébé, l’arachide, le sésame, le coton, le fonio, le riz, la patate douce, le manioc). Ces types de sols qui couvrent environ 51% du territoire communal subissent un processus de dégradation continue dû à la pression foncière, aux systèmes agricoles (agriculture extensive) et à la dégradation du couvert végétal.